Quels animaux voir à Dakhla au Maroc ?
Vidéos Dakhla Kitesurf : les plus beaux rides en images
Lire est un plaisir, tout comme le surf ou l’écriture. Faire surfer la plume sur les feuilles blanches est aussi plaisant que de glisser sur les vagues. Le bon mot et la bonne vague ne s’improvisent pas. C’est un jeu pour certains, un art pour d’autre, l’essentiel est toujours le même, il faut y prendre plaisir et s’amuser. Vous trouverez ici une sélection des meilleurs livres de surf mais pas seulement, ils traitent de passion, d’aventure, d’ambition, avec un grand A, mais aussi plus généralement de culture et de nos rapports à l’océan et aux vagues.
Contenus de la page
Baie de Biscaye, les trésors du gouf de Capbreton
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Lilian dessine ici une ligne d’horizon entre art et culture, entre poésie et science. Le photographe nous tire des portraits de petits anchois, de grands cachalots, de redoutables thons et de sympathiques globicéphales. Toute la famille du Gouf de Capbreton et plus généralement, de la baie de Biscaye, y est recensé en un récit magnifiquement illustré. L’alchimie entre ces êtres tient plus à une magie surréaliste qu’à des conclusions scientifiques déjà vues !
Ce regard sur ce monde à la fois doux et sauvage, nous entraîne de la surface jusque dans les tréfonds de l’océan mais aussi de notre histoire, de notre patrimoine, de celui des marins et de leurs frères, les pêcheurs. Fils de plongeur et petit fils de pêcheurs de l’Adour (et pas d eau douce !), ce livre m’a permis de saisir ces instants qui ont été hier et aujourd’hui inaccessibles à tous. Auteur: Nicolas Mercadieu
Dans sa chambre d’enfant, Lilian Haristoy compulsait les fiches Cousteau. Jusqu’à les connaître par cœur. C’était les années 1980. Les aventures du capitaine, son bonnet rouge et la Calypso, qui depuis trente ans extirpait des profondeurs les secrets du monde sous-marin suscitaient encore l’émerveillement. À côté du bol fumant et des tartines, les articles décryptant le comportement des dauphins, l’importance des paliers de décompression, ou le mécanisme du déferlement de la vague complétaient à merveille le petit-déjeuner du garçon qui, dans la campagne urtoise (64), au pied des Pyrénées et l’océan en ligne d’horizon, avait comme une évidence fait de la nature et du milieu aquatique son port d’attache.
Le rire de Poséidon
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Écrit en pleine pandémie, ce récit propose un regard distancié, depuis le littoral, sur l’intimité d’un quotidien confiné, où le surf et les vagues deviennent les ressources philosophiques pour lutter contre une liberté perdue, puis retrouvée dans la jubilation. En renouant avec la dimension sacrée de la nature, oubliée depuis plusieurs siècles, Le rire de Poséidon met en scène une quête spirituelle sous Covid-19, une tentative de réenchantement du monde par la pratique du surf et le culte voué à l’océan et aux vagues.
Après une carrière dans le surf de haut niveau (Champion de France et d’Europe dans les 90’s), Cédric Grèze a créé son club de surf en l’an 2000. Les deux piliers de son existence ont toujours été l’océan et l’écriture. Cette fréquentation quotidienne des vagues a élaboré sa vision de l’existence?, son écriture plonge dans cette source. Il a écrit Le rire de Poséidon pendant le premier confinement, pour témoigner de cette période historique inédite, depuis la station balnéaire de Lacanau-Océan. L’interdiction de fréquenter les plages et d’aller surfer, sous l’œil vigilant des forces de l’ordre, l’a amené à réfléchir au rapport névrotique que notre modernité entretient avec Mère Nature.
Shangrila
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Roman sur la culture surf, sa médiatisation progressive, mais aussi un grand livre sur l’ambition et la célébrité ; Shangrila est l’histoire d’un ancien surfeur australien de légende, Dennis Keith (DK), qui a débuté dans les années 1960, période considérée comme l’âge d’or de ce sport, avant l’émergence du business et des médias. DK, 58 ans, 115 kilos, vit aujourd’hui camouflé derrière ses Ray-Ban et retiré dans un village de retraités avec sa vieille mère, ses souvenirs, ses troubles obsessionnels compulsifs et sa paranoïa. L’arrivée d’une jeune journaliste vient perturber sa routine : elle compte écrire sa biographie pour enfin éclairer les nombreuses zones d’ombre de sa carrière mythique et de son passé. DK accepte ainsi de replonger dans sa gloire d’antan, avec la succession de championnats, sa dépendance aux drogues, sa rivalité avec son frère, sa petite amie assassinée
Les tontons surfeurs
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Les Tontons surfeurs Aux sources du surf français. Qui fut le tout premier surfeur français ? Ou, plus raisonnablement, qui fut le premier à tenter de suivre une vague avec ces drôles d’engins munis d’une dérive appelés « surfboards » aux États-Unis ? Comme toujours, c’est une histoire d’hommes, courageux, obstinés, débrouillards, curieux et souvent chanceux.
Une aventure ayant pour lieu Biarritz et ses environs, une histoire où l’on croisera des personnages aussi divers qu’Ernest Hemingway et Sosthène Larcebeau, Deborah Kerr et Jo Moraïz, Arnaud de Rosnay et Catherine Deneuve, Darryl Zanuck et Michel Barland.
C’est Peter Viertel, scénariste d’Orson Welles, John Huston ou Alfred Hitchcock, qui introduisit en 1956 la première « vraie » planche de surf. Vivant aujourd’hui à Marbella en Espagne, Peter nous raconte les tout débuts et la façon dont sa planche permit à tous les sportifs du coin de s’initier au sport des rois hawaiiens, ceux que l’on appelle aujourd’hui les « tontons surfeurs » : Georges Hennebutte, Michel Barland, Henri Etchepare, Jacky Rott, Jean Brana, Bruno Reinhardt, Pierre Laharrague, Joël de Rosnay, Jo Moraïz, André Plumcocq, Claude Durcudoy, Paul Pondepeyre, Robert Bergeruc… Michel Barland et Jacky Rott furent les premiers à en fabriquer, mais leurs méthodes et leurs moyens étaient plus qu’empiriques ! À l’époque, on ne comptait qu’une quinzaine de surfeurs sur la Côte basque et autant de planches.
En 1959, sous l’impulsion du milliardaire play-boy péruvien Carlos Dogny, est créé le Waikiki Surf Club à la Côte des Basques. Puis viendront les premiers « surf trips » comme celui vécu par Moraïz et Rott en 1962 lorsqu’ils participent aux championnats internationaux au Pérou. On organise les premiers championnats de France et d’Europe, le Biarritz Surf Club et le Surf Club de France naissent, les premiers étrangers découvrent les superbes vagues françaises. Les locaux de la Côte des Basques roulent en Cadillac, Jo Moraïz ouvre le premier surf shop et la première école de surf…
Les découvertes des spots de surf, les rencontres, les voyages, de grands moments de camaraderie ont rythmé ces années soixante uniques, qui se termineront par l’arrivée des cheveux longs, du rock et des drogues. Ces années drôles et intenses nous sont racontées par ceux qui les ont vécues : les « tontons surfeurs », mais aussi la génération suivante des François Lartigau, René Bégué, Michel Colas… Chacun a ouvert ses tiroirs pour dénicher des photos et des documents inédits qui illustrent chaque chapitre. « Les Tontons surfeurs » ou le témoignage original d’une époque très originale !
Jours barbares
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En retraçant sa vie de surfeur, William Finnegan dépeint une formidable épopée humaine menée à contre-courant. Quand toutes les réponses sont dans l’océan. C’est auréolé du prestigieux prix Pulitzer 2016 dans la catégorie Mémoires / autobiographie que « Jours barbares » de William Finnegan (New York, 1952) arrive sur les étals des libraires.
Quelle que soit l’activité à laquelle il s’apprête à se livrer, un toxicomane se pose toujours les mêmes questions : lui laissera-t-elle la possibilité de se procurer sa drogue ? Quand pourra-t-il la consommer ? « Accro » aux vagues depuis plus de cinq décennies, William Finnegan, 65 ans, s’interroge tous les jours : son emploi du temps et la météo seront-ils compatibles avec une session de surf ? A chaque reportage, cette plume du New Yorker se demande si la zone pour laquelle il s’apprête à s’envoler est propice à la pratique de son vice. En écrivant Jours barbares, qui retrace sa vie par le prisme de cette obsession, et lui a valu le prix Pulitzer. L’auteur livre ainsi les mémoires d’un addict. Les confessions, non d’un mangeur d’opium anglais, mais d’un boulimique de vagues américain.