Les meilleures Choses à Faire à Taghazout par Jacques – Konbini
Wingfoil : 7 raisons de s’y mettre !
Salut à tous bienvenue au cœur de l’extrême, histoire de chasser un petit peu la grisaille la monotonie qui peut être vous ont envahi avec l’hiver naissant dans nos grises villes européennes. Je vous emmène ici en Afrique, plus précisément au Maroc. Et encore plus précisément à Imsouane à la rencontre de l’une des vagues les plus longues de la planète. C’est « la droite » de la baie d’Imsouane qui est juste à côté de moi. Et pour ce faire on va squatter le trip surf des frères Carpentier, trois jeunes bretons qui sont venus écumé justement cette partie du Maroc.
On a une première vague, c’est la cathédrale, c’est un peu big break et une gauche à marée haute justement sur un petit reef, là bas on a un slab à la pointe. Peut-être que la marée va être un peu trop basse mais en remontant ça va être incroyable.
Contenus de la page
La baie d’Imsouane
Juste là il y’a la baie d’Imsouane, qui est la vague qui fait à peu près 1 km de long et qui devrait être vraiment pas mal. Tout à l’heure il y’a le vent qui se mêlait un peu dedans mais ça devrait baisser et ça devrait être cool. Je pense que pour ce matin ça va être cette option là.
La première fois qu’on est venu c’était il y’a dix ans c’était pas forcément pour se refaire le tour du pays, et on a atterri au bout d’une semaine de périples ont atterri ici à Imsouane. Et on est arrivé dans une auberge, nous avons loué des planches et ensuite, nous avons commencer à surfer.
Progresser avec des vagues incroyables
On s’est rendu compte que les vagues étaient incroyables et du coup après on s’est dit que tous les ans au moins, passer deux semaines ici ce serait top. Il fallait le faire déjà, pour pour voir le dépaysement et pour avoir des vagues incroyables qui sont juste à côté, pouvoir surfer 2 à 3 fois par jour ce qui permettait aussi de mine de rien vu la qualité des vagues de progresser énormément en deux semaines c’est hallucinant. Même encore aujourd’hui, on progresse moins vite forcément mais après deux semaines au Maroc, on sent quand même qu’on a appris des choses c’est hyper intéressant. Mais ça a énormément changé, ça a construit dans tous les sens. Quand on est arrivé il y avait deux auberges qui
était là, dont la clientèle était composée de serveurs. Maintenant je dirais qu’il y’a une bonne vingtaine minimum. Le village c’est vachement a grandi aussi donc c’est super sympa.
Sidi Ifni
on a fait aussi, Sidi ifni un peu plus dans le sud, avec de superbes vagues aussi, il y’a beaucoup moins de monde qu’ici, et après on a fait le Sahara occidental dont dakhla là-bas il y’a personne par contre. C’est en atterrissant à Agadir ces deux jours de voyage en voiture, c’est un peu de sport mais ça vaut carrément le coup et là on y retournera à dakhla.
Honnêtement c’est plus que prometteur, là il y’a une droite qui part le long d’une pointe c’est il y’a deux mètres. C’est plus grand que le surfeur et là c’est prometteur, maintenant à voir ce que ça donne.
On fait une pause entre deux stations parce que nous avons eu ici à, Imsouane on se gave, enfin les carpentier se gavent et on va en profiter pour faire un point récapitulatif sur la compétition, carrière de M. Benoît Carpentier ici présent. Comment s’est passé ton année ? parce que là, on arrive au mois de décembre et l’année terminée niveau complète3.
Benoît Carpentier, surfer, compétiteur
Oui tout à fait, donc c’est un peu donc deux petits triple avec les frangins donc plus que pour clôturer l’année. Et Donc une année, qui a été vraiment au top avec en début février, une compétition à Hawaï, où je termine 7ème, donc je fais les demi-finales donc ce qui est vraiment pas mal en début de saison; après j’enchaîne avec le titre de champion d’Europe avec l’équipe de France au Portugal. Et donc c’était un de mes plus gros objectif sur l’année donc voila quoi c’est quelque chose de fait. Mais après donc j’arrive au Danemark qu’on les championnats du monde USA avec l’équipe de France toujours et là je réussi à parvenir à la finale donc une finale internationale et je termine troisième donc super performance. J’ai jamais fait de deux podiums à l’international encore donc c’est voilà quoi c’est super très très belle performance.
Plutôt content ? le circuit des coupes de France aussi tu l’a gagné ? Ouais je donc j’effectue encore le doublé, donc je réalise le doublé en fait donc en longboard et en stand up paddle, donc en gagnant les deux circuits donc même même chose que l’année d’avant donc voila quoi c’est super aussi.
Et comment ça se passe alors au niveau international, le World tour? tu nous en parlais et tu as fait une demi finale à Hawaï et c’est tout ? C’est à dire qu’il n’y a pas eu d’autres épreuves du tout de l’année ?
Non non le tour professionnel a eu des problèmes au niveau financier du coup on a bien lui qu’une étape. Il y en avait trois dans le monde qui devait avoir lieu, donc il doit avoir New York aussi et les Canaries donc c’est pour ça que je vais aux Canaries après. J’avais quand même pris mes billets et j’avais trouvé des billets vraiment pas cher du coup je me dis : bon pourquoi pas ? Au pire des cas si jamais y’a pas la competition, je pourrais quand même faire des images avec avec les frangins et profiter quoi.
Mais du coup comment tu ne gères cela ? Parce que si donc déjà que le stand-up paddle est pas la discipline la plus médiatisée, si en plus en interne au sein du world tour, vous avez moins de rendement de compétition en tout cas des compétitions prévu et annulé. Comment tu changes ton fusil d’épaule ? est-ce que ce que faire des trips, faire des images comme ça permet de quand même rester médiatiquement présent et ça fait plaisir aux sponsors et encore cela te rempli l’année ?
Justement j’essaie vraiment de faire des trips et donc faire des petites vidéos les postées, rester active sur les réseaux sociaux, montrer un peu ce coté aventure en fait que le Sub-surf m’emmène à faire. aussi j’adore ces choses.
Et oui ce n’est pas plus mal finalement de remplacer les compétitions par des séances de free surf en famille. Personnellement, moi je préfère! Et puis ça fait ça te fait voyager ça te fait découvrir de nouvelles nouveaux endroits donc oui c’est super et de partager ça aussi avec les frangins qui ont un peu de temps cette année donc c’est c’est bien aussi.
les Sponsors de Benoit Carpentier
J’ai vu sur ce trip vous étiez suivi par par Josh, un réalisateur américain et donc qu’est ce qu’il est venu faire avec vous, josh ? Josh en fait, c’est quelqu’un qui bosse en fait pour Starboard, donc un de mes sponsors de planches et du coup en fait il s’est porté volontaire donc pour venir au Maroc, et faire une petite vidéo justement sur moi faire un petit report de ce spot que je connais si bien, ça fait dix ans que je viens ici donc faire une petite histoire en fait d’accord.
Donc suivre les frangins grosso modo, ce que je vais faire mais avec une optique tout à fait différente et avec beaucoup moins de morceaux de moi dedans ? Ouais c’est ça! De mon point de vue ce sera peut-être un petit peu moins bien, mais je pense que c’est un mec qui fait du très bon boulot. j’ai constaté que vous voyagez pas léger, parce que j’ai vu dans ton set de planche que ça part du bodyboard aux sub foil en passant par le longboard et le sup classique. Oui c’est vrai que ça fait du poids, ça fait trois Board bags de 32 kg et donc c’est sûr ça pique un peu au niveau excédent bagage mais bon il faut il faut plein de plein d’accessoire pour s’amuser aussi donc pour pour s’amuser aussi pour tous les types de conditions, on sait jamais sur quoi on va tomber donc c’est bien de tout avoir le jour-j. Et ici là je t’ai vu beaucoup avec du supfoil, c’est un truc que tu que tu essayes de développer ? Pourquoi tu fais ça plutôt que du stand up paddle classique ? Qu’est ce qui t’attire là dedans ? C’est en fait c’est un truc que j’ai en découvrira pas longtemps, donc j’ai des amis sur Hawaï, quand j’y étais en début février qui commençait vraiment à s’y mettre, en fait à être vraiment dedans et j’ai réussi à avoir des planches justement avec avec starboard et avoir un foil, en partenariat avec Gofoil et donc voila, je viens de recevoir les planches juste avant de venir ici à Imsouane.
j’avais toujours rêvé de pouvoir justement foiler et cette vague parce que cette vague, elle fait un kilomètre de long, elle est magnifique il y’a un potentiel incroyable et du coup c’était c’est incroyable de surfer cette vague juste là pouvoir surfer la vague en fait à l’extérieur comparé aux autres qui va être vraiment à l’intérieur. Tu peux surfer juste l’onde, en fait et donc gêner personne et prendre plein de vagues et la sensation de vitesse est juste incroyable.
Tu as mesuré avec une montre GPS quelle distance tu as fait ? Alors jusque là mon record à été 914 m sur une vague et 2 minutes 30 de ride. cela doit être ultra fatigue ! C’est sûr que tu sens plus trop tes jambes à la fin. Oui vu que sur le foil tu es tout le temps à la recherche d’équilibré et puis à pomper pour reprendre de la vitesse. On avait vraiment être sur les appuis avant arrière et voilà histoire que le foil ne sort pas de l’eau parce que quand il sort de l’eau était pleine vitesse pas bon l’impact ça fait assez mal.
Écoute on fait une petite séquence parcours! Exactement, il y’a des séries qui décale pas mal à savoir de bien entrer dans la baie, je pense que je pense qu’en foil il y’a vraiement un moyen de s’échapper du point de déferlement et d’aller vraiment genre en plein milieu de la baie juste avec l’onde en fait, il ya plusieurs bonnes sections au départ donc tu peux vraiment frapper la lèvre et tout après la vague elle elle meurt un peu et elle a tendance à reformer un peu sur l’insight juste là et elle finit au fond de la baie vraiment donc c’est vraiment une vague longue. Est-ce que c’est une vague connait pour le longboard ? Oui c’est ça c’est vraiment une vague qui voit qui est connu pour les grandes planches fait parce que déjà c’est facile pour remonter à la rame et c’est beaucoup point beaucoup moins épuisant et la vague a quand même tendance à être assez molle. Mais c’est vrai que c’est le paradis de longboard et du stand up du foil même; je viens de découvrir ça. On peut même partir du slab qu’il a juste là, qui marchent que à marée haute normalement. Et ça quand tu vois il y’a 50 gars qui sont au peak, justement en train d’attendre leus vagues et il voit débouler en foil du reef, de cinquante mètres plus loin. Ils te regardent, ils font : Ah ouais : c’est assez incroyable quoi et là ils peuvent pas de dire, non c’est nous qui avons la priorité. Et donc tu prends la vague 50 mètres avant eux, donc est peinard.
Et donc j’ai laissé les gars faire quelque tour de l’eau; Et donc à chaque fois que benoit fait un tour, il faut quand même qu’il revienne avec le foil, ça prend du temps si fait recours on a fait un tour faut quand même qu’ils reviennent avec le foil ça du prend et donc je suis tombé sur mathieu. Mathieu qu’est ce que tu peux m’expliquer qu’est ce que tu fais ici ?
Une envie de sardines grillées
je venais faire les courses pour essayer de trouver à manger ce midi, je suis passé au restaurant d’Aziz on vous laisse faire des sardines grillées après le surf manger les produits de la mer et les locaux c’est encore mieux. Et donc on avait eu l’idée de manger des sardines, je suis passé il n’avait pas de sardines au restaurant, du coup j’ai dit aziz que je vais allé voir à la criée, s’il ya des sardines je t’en ramène et comme ça tu nous les prépare. Nous avons comme possibilités : dorade, bonite ou sole. Donc résultat des courses on va retourner au restaurant voir Aziz, et lui demander ce qu’ils préfèrent entre de la bonite ou de la dorade à faire griller et après ça je cherchais mes dirhams et je reviens à acheter ensuite j’amène chez Aziz.
Fin mot de l’histoire, la dorade et la salade marocaine, bon la petite astuce c’est qu’on l’a pas vraiment acheté, c’est Aziz qui l’acheté pour nous. On l’a retrouvé, il était lui aussi sur place. Il a dit ça tombe bien je comptais en acheter pour ce midi. On l’a pu on a pu le voir alors, nous a trouvé 4 belles dorades toutes fraiches péché de la nuit. Alors on dit merci à Aziz.
Il y’a de plus en plus de personnes qui achètent des planches chaque année. On espère vraiment que le SUP ira aux jeux olympiques, si jamais c’est le cas il y aura beaucoup plus de gens intéressés. Ce qui est génial dans ce sport c’est que le l’entrée en fait est très facile si tu veux essayer tu peux essayer. C’est très simple les femmes les enfants ceux qui n’ont jamais fait de surf…
Le point de vue de josh
Josh, réalisateur qui est spécialisé dans les sports extrêmes notamment le SUP et nous donne son point de vue sur benoît. Je m’intéresse aux sports de glisse windsurf, kitesurf, SUP, paddle board depuis longtemps et benoît a ce qu’il faut. Je vois aussi une espèce de charisme chez lui, qui peut vraiment évoluer en quelque chose de très intéressant. Mais il est très jeune et ça se voit quand on avec lui, quand on passe du temps avec lui, mais c’est bien parce que la jeunesse à l’énergie et l’énergie c’est important tu ne peux pas réussir dans ce business dans ce sport si tu n’as pas énormément d’énergie, et benoît en a à revendre.
Et alors toi qui travaille beaucoup avec ces personnes, je pense que tout doit être consciente de l’intérêt pour tous les jeunes athlètes aujourd’hui de s’intéresser pour leur image, de faire des photos, de films et j’imagine que tu as vu le sport évolue aussi à ce niveau là ?
Pour certains c’est vraiment plus dur ils doivent travailler plus, c’est aussi important pour construire une carrière, après ce soit important pour eux en tant qu’athlète tout homme c’est autre chose, il y en a plein qui ne pensent qu’à rider. Mais si tu veux avoir une carrière dans les sports extrêmes, tu dois en être conscient à 100%. Si tu veux réussir, il faut aussi réussir sur Instagram, on arrive dans une époque où le storytelling est universel. Je raconte des histoires, tu en raconte, les gars en raconte aussi. On réalise que pour qu’une histoire soit bonne, elle doit être authentique. Les gens sont moins intéressés par le fait
de savoir quel pro surfer pour les inspirer ou quel footballeur il pourrait être. Non, ils ont envie de voir quelle expérience ils peuvent réellement avoir eux mêmes et je pense que cela résonne beaucoup plus. Alors ils ont le plus intéressé par ça et si les athlètes arrivent à transmettre ça c’est plus intéressant.
Objectif Foil en Djellaba
le djellaba est la tenue traditionnelle marocaine. en fait on avait eu une idée quand on est venu ici il y’a deux ans, j’étais avec des potes et on s’est dit pourquoi on irait surfer avec ?! Et du coup, je vais ramener cette année aussi avec l’objectif de faire du foil avec. Mais point de vue pratique, une fois que c’est mouillé, ça va être ultra lourd, sachant que c’est pas du néoprène. Je dirais mieux vaut ne pas tomber en fait car c’est très très lourd et donc oui l’objectif c’est de ne pas tomber.
Il commence à faire vraiment nuit ici à Imsouane, le soleil se couche, il est même quasiment coucher la nuit est en train de tomber. Les gars sont toujours à l’eau pour une dernière session puisque ici on oest aussi entre 4 et 5 sessions par journée. Après chaque session un repas. Et donc là après, je pense que c’est couscous. Merci de nous avoir suivis je vous souhaite une bonne session .