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Une aile de kite évolue dans un quart de sphère devant soit : il s’agit de la fenêtre de vol, parfois appelée fenêtre de vent. C’est donc l’espace dans lequel une aile de kitesurf peut voler.
Cette fenêtre de vol (ou de vent) est d’autant plus large que l’aile de kite est performante et que le vent est fort.
Les conseils pour remonter au vent :
Pour apprendre le kitesurf il n’y a pas le choix, il faut aller chez un professionnel, une école. C’est une très mauvaise idée d’apprendre seul ou avec un ami, même s’il est votre meilleur ami.
Débuter le kitesurf en 5 étapes
Le kitesurf et la météo :
Un débutant pourra apprendre le kitesurf à partir de 12 noeuds environ, et pratiquer avec une sécurité optimale jusqu’à 25 noeuds.
Au fur et à mesure que l’on progresse, cette plage de vent exploitable s’agrandit. Un rider expert pourra ainsi pratiquer dès 6 noeuds avec du matériel adapté (foil, aile à caissons de grande surface). Et avec un très bon niveau, et une petite aile, on peut pratiquer jusqu’à 40 noeuds.
Pour naviguer avec un maximum de vitesse, il faudra être bien toilé, ou ne pas hésiter à faire « travailler » son aile en sinusoïdales afin de générer de la puissance (chaque mouvement d’aile génère de la puissance). Enfin, il est important d’adopter la bonne trajectoire en ce qui concerne la remontée au vent, en orientant la planche correctement.
Pour avoir la puissance adaptée (ni trop, ni trop peu) et pratiquer en sécurité, il convient d’adapter la taille de son aile de kite en fonction des critères suivants :
– force du vent : Plus le vent est fort, et plus on utilisera une petite aile. Au contraire, si le vent est faible, il faudra utiliser une plus grande aile.
– poids du rider : plus le rider est lourd et plus il devra toiler, à l’inverse d’un kitesurfer léger qui aura besoin de moins de surface pour naviguer
– taille de planche : plus celle ci a du volume et moins on a besoin de puissance dans l’aile, donc plus on peut réduire la surface du kite.
Préférez des ailes dites « hybrides » qui combinent les caractéristiques des formes en C et des ailes plates (delta/open C…) pour trouver un compromis entre performance et accessibilité.
La plupart des ailes sont en 4 lignes, et c’est ce qui est recommandé dans la plupart des utilisations. Cependant, certaines ailes sont équipées d’une 5ème ligne, notamment en freestyle.
Un quiver composé de 3 ailes est l’idéal pour couvrir un maximum de conditions de vent. Pour un gabarit de 75 kgs, l’idéal sera bien souvent d’avoir une 7m2, une 9m2 et une 12m2.
Si vous ne pouvez avoir que deux ailes, alors une 6 ou 7 m2 en complément d’une 10m2 fonctionnera bien.
Enfin, si votre budget ne vous permet d’avoir qu’une seule aile, nous vous conseillons de partir sur une 9m2.
Même si il est possible d’utiliser une aile à boudin en snowkite, celle-ci n’est pas idéale : difficile à gonfler avec le froid, fragile si elle tombe sur la neige dure, manque d’autonomie (besoin de quelqu’un pour décoller et atterrir), encombrante (surtout avec la pompe) et potentiellement dangereuse si vous pratiquez sur des reliefs accidentés.
Il est vivement conseillé d’utiliser une aile à caissons, qui ressemble à un parapente. Celle ci présente de nombreux avantages pour la pratique du snowkite :
– pas besoin de la gonfler, elle se gonfle toute seule avec le vent
– plus légère, ce qui permet de pratiquer dans des vents plus légers
– bien plus compacte une fois pliée, et pas besoin de pompe à transporter
– autonomie totale : on peut décoller et atterrir seul
– plus de sécurité : on peut neutraliser la puissance de l’aile si besoin